"Une transition rapide sans les carburants fossiles n'est pas réaliste"
Les installateurs ne croient pas en la faisabilité des plans de la coalition BBL

Récemment, Bond Beter Leefmilieu, une coalition soutenue par diverses entreprises et organisations, a présenté un plan ambitieux de transition rapide au profit d'un système de chauffage entièrement durable. Bouwunie Technieken, l'organisation sectorielle des installateurs de chauffage et de technologie en Flandre, n'a pas signé les plans. Selon les membres, ils ne sont pas réalistes.
Un sondage auprès des membres révèle que 77 % des installateurs ne sont pas d'accord voire pas du tout d'accord avec l'arrêt d'installation proposé pour les chaudières à mazout à partir de 2021. 85% ne sont pas d'accord avec la proposition d'installer et de vendre uniquement des alternatives durables à partir de 2030.
Les installateurs voient principalement des obstacles dans le constructions existantes. Des efforts plus que considérables seront nécessaires pour les préparer à court terme à des applications à faible consommation d'énergie. Si une interdiction des combustibles fossiles doit être introduite, selon 77% des personnes interrogées, elle doit d'abord être associée aux nouvelles constructions.
L'accent mis sur l'électricité soulève également des questions. Selon les installateurs, il est prématuré de se concentrer trop fortement et trop rapidement sur l'électricité, même si elle n'est pas encore suffisamment verte. Il vaudrait mieux, selon 87%, donner la priorité au remplacement professionnel des vieux appareils par des chaudières à condensation à haut rendement et se concentrer davantage sur la maintenance. Cela permettra d'obtenir des gains substantiels en matière de CO2, avec un soutien commun. Il doit également y avoir suffisamment de place pour les nouvelles technologies, telles que les applications reposant sur les combustibles synthétiques ou l'hydrogène.