EXTENSION DU CHOMAGE TEMPORAIRE POUR CAS DE FORCE MAJEURE
Toutes les entreprises qui introduiront désormais un dossier de chômage temporaire auprès de l'ONEM pourront invoquer le cas de 'force majeure'. Après les mesures supplémentaires prises par le Conseil National de Sécurité pour faire face à la crise du coronavirus, la Confédération Construction a immédiatement demandé une prolongation du chômage temporaire dû à un cas de force majeure pour toutes les entreprises de construction touchées. L'organisation sectorielle est donc satisfaite que le gouvernement fédéral ait accepté sa proposition de traiter toutes les questions relatives au chômage temporaire dans le cadre du covid-19 comme des cas de force majeure par l'ONEM.
"La crise du coronavirus ne nous laisse pas d'autre option", déclare Robert de Mûelenaere, directeur général de la Confédération Construction.
"Depuis hier après-midi (18 mars, ndlr), toutes les entreprises sont obligées de mettre en place des solutions de télétravail et/ou de respecter tous les principes de 'distanciation sociale', mais aucune de ces solutions n'est facile à mettre en œuvre dans notre secteur."
Environ 75% des travailleurs du secteur de la construction sont actifs sur un chantier, ce qui rend bien sûr le travail à domicile impossible. De même, la distance recommandée (distanciation sociale) n'est pas du tout évidente à prendre en compte dans tous les cas.
Les entreprises de construction qui ont été touchées et qui doivent cesser leurs activités bénéficient désormais d'une meilleure protection, tant pour elles-mêmes que pour leurs employés.